mercredi 6 juillet 2011

-----> Bonnie & Kleid NOW ON WORDPRESS


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See you there !

lundi 14 mars 2011

DÖNER MACHT SCHÖNER "Le Döner vous rend plus beau"


Impossible, selon moi, de concevoir un voyage sans investigat
ion gastronomique et adaptation aux coutumes culinaires locales. Sur ce point-là, l’Allemagne a, en tous points, tout pour me ravir. En effet, le peuple germain ne revendique non pas trois repas quotidiens mais une quantité !

Leur petit déjeuner est déjà une fête : Brötchen (sorte de petits pains) que l’on garnit de fromages et charcuteries en tous genres, Kaffee ou Tee, Obst (Fruits), saucisses, salade de pommes de terre et autres mets selon l’humeur. Ensuite, s’enchaînent d’autres repas pris sur le pouce. En Allemagne, et d’autant plus dans les grandes villes, on peut manger à peu près tout à n’importe quelle heure. Dans le pays où le snack est roi, nombreux sont les prétendants au titre du meilleur Imbiss (« snack sur le pouce » si l'on devait lui donner une traduction).
Parmi eux, on retrouve l’incontournable Döner. À Berlin, j’ai souvent entendu démentir la rumeur qui prétend que celui-ci est une spécialité turque. Pas de Döner en vue à Istanbul ou alors dans un genre bien différent ! Le Döner est bel et bien ein Berliner (Kind), un enfant de la food berlinoise, issue de l’immigration turque. Nos « kebabs » ou « grecs » peuvent aller se cacher sous leur pauvre feuille de salade.... La preuve en image.

Le vrai Döner est composé d’un triangle de pain très moelleux à l’intérieur et croustillant à l’extérieur, parsemé avec délicatesse de quelques graines de sésame. On le tartine de sauce au yaourt, parfumé à l’ail ou aux herbes. Ensuite, place à la viande. Celle-ci est souvent un mélange de dinde et poulet mais on retrouve aussi du veau et plus rarement de l’agneau. Coupée finement au couteau (et pas avec une scie sauteuse à kebab comme on le voit souvent en France… les vrais manipulent le couteau avec une dextérité magistrale), la viande est ensuite recouverte de légumes. Chou blanc, chou rouge, oignon finement émincé, tomates et concombre agrémentés de persil, c’est une véritable ébauche de salade composée qui vient se greffer au cœur du pain. Les gourmands peuvent s’accorder un supplément feta également. Un peu de sauce supplémentaire, sel, poivre et petites pépites de piment (ce qu’ils nomme « Scharf » = pimenté) et voici le döner compressé entre deux plaques chaudes attendant d’être dévoré bien tiède. Et oui, comme vous venez de le constater, pas de frites dans le vrai Döner, je ne sais toujours pas quel idiot a trouvé intelligent de rajouter des frites dans du pain. Pourquoi pas fourrer un poulet avec du rôti de bœuf aussi !! N’importe quoi vraiment. Bon à savoir, pour les amateurs de galettes, vous pourrez aussi déguster le döner en version Dürum, c’est à dire roulé dans une crêpe tel un wrap.

Voilà, vous connaissez maintenant les dessous de ce met aussi inédit que délicieux. Dégusté à même le trottoir après une longue nuit de fête ou entre deux boutiques au cours d’une virée shopping, il ne vous en coûte que 2 ou 3 euros selon les adresses.


Justement, en parlant d’adresses, voici pour moi les incontournables... Celles de Miss Döner 2008-2009-2010-2011

à Berlin
Bagdad environ 3 euros pour un grand modèle, 2 euros le Kinder Döner taillé pour les estomacs de fille aussi. L’accueil y est super... Mention spéciale à Ali (photo ci-contre) pour sa bonne humeur et son dévouement inaltérable
Ubahn Schlesisches Tor

Mustafa’s Gemüse Kebap Proche du célèbre resto de Currywurst Curry 36, il ne faut pas être découragé par la queue devant la petite cabane à döner. Votre patience sera recompensée.
Ubahn Mehringdamm


à Hamburg

Döner Queen
Etonnament ce restaurant fait partie d’un petit réseau de franchise dont la marque est Döner Queen. Pour les amateurs de viande de döner, on peut s’offrir un petit plaisir en cornet avec des frites ou du riz. Pour les végétariens, on peut y composer de merveilleuses salades accompagnées d’une sauce au yaourt maison.

Jarrestraße 57, 22303 Hamburg
Ubahn Saarlandstrasse (à Barmbek)

jeudi 17 février 2011

Le designer de chez Nike est complétement HIGH


On n'arrête pas le progrès..... Même dans mes rêves les plus fous, je n'avais jamais envisagé surplomber la street haut perchée sur des baskets de 10 cm de talon. Oui, vous vous dites que cette phrase n'a pas de sens. Qu'allez-vous dire alors de cette création... les Nike à talons hauts ? En même temps, Steve Madden avait déjà un peu ouvert la voie avec ses baskets en toiles (inspirées des Converses) à talons... me direz-vous !


Faut-il les adopter ? Je vous laisse tout soin de réfléchir à leur sort. Personnellement, je me sens bizarre. Comme si ma mère avait racheté la société Nike et qu'elle m'envoyait une sorte de signal subliminal transcendant mon coeur et mon âme "habille toi comme une femme Pauline, tu n'as plus QUINZE ans !".
À l'aube où je vais emmagasiner une dizaine d'années de plus dans mon petit compteur... ben oui, je me sens toute chose.







lundi 14 février 2011

Dansons un SLOW (motion)



Selon Wikipédia

"Le slow est une danse lente qui se pratique en couple, enlacés, de préférence en lumière tamisée. La musique d’un slow est généralement douce et de tempo lent, mais il peut également s’agir d’une power ballad.

En tant que danse de « débutants », par exemple pratiquée par les adolescents dans les boums, le slow n’est pas précisément codifié.

En général, c’est le partenaire masculin qui dirige la danse, en plaçant la main sur la hanche ou l’épaule de sa partenaire. Au rythme de la musique, le couple s’enlace et bouge d’avant en arrière en tournant lentement.

Dans certains cas, le slow est plus une occasion pour se caresser sensuellement qu’une danse au sens strict. En tant que telle, elle évoque les premiers émois et l'éveil sexuel des adolescents, par exemple évoquée dans le film La Boum."


mercredi 9 février 2011

FLASHBACK // BBB BERLIN Winter 2011


Je pourrais vous copier-coller le communiqué de presse de Karl-Heinz Müller sur le bilan de cette édition hivernale : oui, mais non. J'en choisis juste une citation (et vous épargne ainsi les sempiternels hommages au salon proclamé "référence en terme d'Urbanwear" et l'avénement de Berlin en tant que "capitale européenne du streetwear") : “We have broken all records with this edition of BREAD & BUTTER: more visitors from even more countries and many extremely satisfied buyers. There was no sign of any financial crisis here."

Et oui, oubliée la crise et sa morosité, place à l'effervescence, aux fashions shows et au décollage des tendances en direct de l'ancien aéroport Tempelhof à Berlin !

Histoire de se remettre dans l'ambiance, voici un petit tour d'horizon de l'édition 2011 en images.






















Et en bonus, une sympathique vidéo qui me rend... un brin nostalgique. Et oui, outre admirer des centaines de Tshirts, pulls, écharpes, chaussures et autres accessoires de mode en poussant des petits cris, le Bread&Butter c'est aussi des rencontres, des découvertes, des coups de coeur, des stands surprenants, de la bonne musique, un super Press-lounge avec de bons brötchens fait à la minute et de jolies soirées (déclinées à chaque fois selon le thème du salon. Cette année il s'agissait de replonger dans les années folles avec un thème fort : "Absolute").

Laissons les images exprimer le reste...


ABSOLUTE BREAD & BUTTER Review Movie Final Cut from BREAD & butter on Vimeo.



jeudi 3 février 2011

Pignon sur rue #2/ Les Frères Coulures




« Ils » ont beau avoir supprimé les spots, effacé le moindre tag ou arraché les collages les uns après les autres comme de la mauvaise herbe, il reste encore, vestiges immatériels, les souvenirs de la grande époque du graffiti bordelais, de ses héros et ses crew à deux ou trois initiales. Si certains activistes ont déserté la ville, d’autres continuent à porter haut les couleurs du graffiti bordelais et s’appliquent à transmettre cet héritage artistique aux nouvelles générations, à l’instar du collectif Les Frères Coulures.

Rencontre avec Romain alias Rooble.


Qui sont les Frères Coulures ?

Nous sommes trois : Julien dit ODEG, Laurent alias GASPAR et moi même. Nous nous sommes rencontrés à Bordeaux par le graffiti, puis perdus de vue. Le hasard a fait que nos chemins se sont croisés à nouveau plus tard. D’abord, le graffiti était un délire entre potes puis nous nous sommes professionnalisés et nous avons créé l’association en 2008.


Justement, pourquoi avoir créé une association plutôt qu’un simple crew de graffiti ?

Nous avions envie d’aller plus loin que la simple réalisation de « fresques du dimanche ». Créer une association nous accordait une vraie légitimité. Même si on sait bien qu’au final, c’est la qualité du travail qui prime !


Vivez-vous exclusivement du graffiti ?

Julien travaille en tant que menuisier-ébeniste, Laurent en tant que peintre en bâtiment… Pour ma part, je suis artiste indépendant : je dessine, j’anime des ateliers graffiti et réalise des chantiers sur commande. La force de l’association est que tous nos savoir-faire se recoupent. Par exemple, Julien mixe graffiti et menuiserie. Il réalise des meubles ou des pièces en marqueterie inspirées du tag et du graffiti… C’est important pour nous de lier nos travaux à notre passion. Ainsi, nous ne nous limitons pas au graffiti pur et dur.


Comment faites-vous vivre l’association ?

On intervient pas mal dans des projets événementiels. En 2010, nous avons réuni plusieurs acteurs du graffiti bordelais pour réaliser une immense fresque à l’occasion des Vibrations Urbaines. Notre ambition serait de mixer les gens, les faire se rencontrer et partager une vision du graffiti, authentique et sans prétention… et de pousser le graffiti bordelais vers le haut !

Vous développez-vous hors de Bordeaux aujourd’hui ?

On a été invités l’an dernier en Italie, sur un petit festival nommé Starpegna. C’était vraiment cool… À l’avenir, nous aimerions créer plus d’échanges avec des graffeurs étrangers. Nous avons été invités également à Reims, Toulouse et Brive.


Quel sentiment vous lie aujourd’hui au graffiti ?

Quelque chose de fort. Le graffiti cadence beaucoup ma vie personnellement. Il m’a permis de rencontrer des tonnes de gens, de tous horizons. Des gens que l’on ne fréquenterait pas sans partager cette même passion pour la peinture. Tout est question de partage… Maintenant, ce qui compte n’est plus vraiment la performance. On retient moins les photos, mais plus les bons moments…


Que souhaitez-vous au graffiti bordelais ?

Je souhaite que les jeunes qui commencent dans cette discipline ne se laissent pas déstabiliser par le climat général… Il y a toujours des façons de faire vivre cet art. Nous sommes vraiment contents qu’il y ait du renouveau et qu’un bon état d’esprit perdure !


Pour conclure, vos projets en ce début d’année ?

Nous allons participer à la prochaine session des Vivre de L’Art, dans les ateliers de Jean-François Buisson… et encore pleins d’autres projets que nous dévoilerons en temps voulu !


www.myspace.com/lesfrerescoulures


mardi 1 février 2011

Le Paul K. nouveau est arrivé ! (+ Bonus Agoria)


Dear Paul,


Après nous avoir fait dansé comme des zoulous, puis déçus comme des fous (quelle est donc ce remix barbare de Stromae ? Je suppose qu'une major a du te corrompre avec son gros chéquier ou alors je me fais none !) Mais, passons sur cette erreur de jeunesse, te revoilà avec un morceau bien plus réjouissant. J'ai eu peur, j'ai tremblé comme je tremble à l'idée qu'il te pousse un jour des cheveux.

Bon allez, on oublie ce dérapage, mais tâche de ne plus nous décevoir.

À bientôt mein Freund,

LG,
Bonnie.

PS : Mon amie Pénélopé t'embrasse.



Et puisque c'est officiel, le nouveau album d'Agoria "Impermanence" est disponible depuis hier ! Pour vous donner une petite idée du 3ème album du producteur lyonnais, voici son Teaser, un brin galactique mais très prometteur...

Agoria - Impermanence from InFine Music on Vimeo.


Les "Release Parties"

03/02 Velvet - Clermont Ferrand (France)
04/02 Transbordeur - Lyon (France)
05/02 Rex Club - Paris (France)
11/02 Up - Madrid (Spain)
12/02 Loft - Barcelona (Spain)
19/02 Panorama Bar - Berlin (Germany)

Plus d'infos sur www.infine-music.com/


vendredi 28 janvier 2011

"Tschüssie Germany !" The Soundtrack

Berlin january 2011 is over.... mais la vie suit son cours, et en musique s'il vous plaît.

Alors en transition entre Hamburg et Berlin, j'ai commencé à lister ce que j'avais parcouru comme bars, restaurants, clubs, soirées et autres lieux de vie... Parmi eux, je retiens particulièrement mon passage au Maria Club, le samedi 15 janvier. À peine le pied posé sur le sol allemand, je connectais déjà mon Blackberry à Resident Advisor (où pour l'anecdote, je suis inscrite à "Lady Döner", ce qui me vaut une dizaine de demandes d'amitiés par jour.. ben oui, un tel pseudo ça intrigue !). Je repère 4 soirées fatales, mais reporte finalement mon attention sur une, celle du Maria Club. Au final, ce ne fut pas le plus mauvais choix, au contraire ! Après un live ébouriffant de Kajak (prononcez "Kayak" à l'allemande), nous assistions à une merveilleuse prestation sans fioritures de Geschwister Schumann et à un live musclé de Daso, le tout en simultané. Mon coup de coeur s'est porté vers Geschwister Schumann, un duo composé d'un frère et d'une soeur, Max et Pola. Maquillés en oiseaux de nuit (car durant la soirée, un stand maquillage proposait de vous métamorphoser en princesse de la night ou seigneur des pailettes), ils ont posé leur matériel sur un coin du bar, à savoir un ordinateur, un sampler et un micro. S'en suit une heure de mix ponctués par des passages chantés avec grâce et surtout avec une assurance déroutante. Un vrai bonheur pour les oreilles, au sous-sol du Maria. Je me souviendrai longtemps de l'hystérie contenue et de la satisfaction palpable de l'assistance, électrisée par la voix sensuelle de la charmante Pola et le son des machines.

Leur premier EP est sorti sur le label Symbiont. À écouter sans modération, leur track "Your Way", dont voici la vidéo



Plus de tracks sur leur Myspace http://www.myspace.com/annat0ne

Autre souvenir musical, un classique : le merveilleux remix ou plutôt reconstruction du morceau de Yann Tiersen par Jay Haze, entendu dans une des salles (la plus confinée) au Cookies Club à Berlin. Le seul club où les caissons de basses cernent les clubbers de façon menaçante, posés à même le sol. Leur puissance vous pénètre alors par les orteils, emportant vos jambes dans une folle désarticulation chorégraphique. Une sensation vraiment unique !



Troisième souvenir : celui d'une fin d'après-midi à traîner au HVV, street shop de sneakers, fringues et vinyles. Une heure et demi à fouiller les bacs avec la gueule de bois pour trouver une perle. L'an dernier, j'y ai trouvé mon vinyle de Solid Groove/Sbskrpt (We'll be fine), cette année rien de bien violent, si ce n'est une belle découverte : John Roberts. Je suis d'ailleurs repartie avec son LP "Glass Eights", une petite perle de tech-house deep qui apaise comme une bonne bouffée d'air marin en hiver.



Un vendredi soir au Ritter Butzke, un club que j'affectionne particulièrement pour la simple et bonne raison qu'il est en lui même un souvenir et une anecdote de mon été à Berlin. Assez confidentiel et paumé en plein milieu du quartier le plus festif de la ville, le Ritter Butzke comporte 3 salles. J'en connaissais une à ciel ouvert, bordée de gros cubes lumineux sur lesquels tous vos fantasmes d'escalades festives prenaient vie. Laissant de temps en temps place à de grosses flammes sorties de nulles part, contribuant à faire grimper la température ! J'ai donc eu la chance d'en découvrir les salles "d'hiver", et je n'en suis pas pour le moins déçue ! Aux platines, un duo de jeune Dj - Dürerstuben - dont le set m'a envoûté le temps de quelques Clubmate-vodka descendues avec le coeur serrée de nostalgie. Es war meine letzte Nacht in Berlin.

Alpenstrudel (original mix) by dürerstuben

Le lendemain, je prenais un bus pour rejoindre Hambourg où m'attendais de pied ferme ma poupée de soeur. En boucle dans mon Ipod, ce son groovy à souhait. Toute la bande originale du jeu de racing Blur a été confié à Ninja Tune et à son écurie. Ce qui n'a pas échappé à Solid Groove, alias Switch, qui s'est empressé d'en faire une bombe qu'on écouterait bien au volant d'une grosse berline de circuit...



Enfin, depuis Hamburg, il fallait que je nourrisse mes tympans en consommant local. Kollectiv Turmstrasse m'a amplement rassasié et ça tombe bien, ils sont bel et bien hamburgeois jusqu'à l'os. Voici une de leur plus célèbre track, que je place très haut dans mon classement des chansons dont je ne me lasserai jamais !!



Sorti sur Connaisseur Recordings, leur dernier album "Rebellion Der Traümer" les éloigne un peu de la turbulence Tech-house des dancefloors pour les ramener à l'Ambiant et au beat pur et dur. Dernier tour de piste aussi pour moi avant de rejoindre mon "Heimat" = ma patrie : La France/