Berlin january 2011 is over.... mais la vie suit son cours, et en musique s'il vous plaît.
Alors en transition entre Hamburg et Berlin, j'ai commencé à lister ce que j'avais parcouru comme bars, restaurants, clubs, soirées et autres lieux de vie... Parmi eux, je retiens particulièrement mon passage au Maria Club, le samedi 15 janvier. À peine le pied posé sur le sol allemand, je connectais déjà mon Blackberry à Resident Advisor (où pour l'anecdote, je suis inscrite à "Lady Döner", ce qui me vaut une dizaine de demandes d'amitiés par jour.. ben oui, un tel pseudo ça intrigue !). Je repère 4 soirées fatales, mais reporte finalement mon attention sur une, celle du Maria Club. Au final, ce ne fut pas le plus mauvais choix, au contraire ! Après un live ébouriffant de Kajak (prononcez "Kayak" à l'allemande), nous assistions à une merveilleuse prestation sans fioritures de Geschwister Schumann et à un live musclé de Daso, le tout en simultané. Mon coup de coeur s'est porté vers Geschwister Schumann, un duo composé d'un frère et d'une soeur, Max et Pola. Maquillés en oiseaux de nuit (car durant la soirée, un stand maquillage proposait de vous métamorphoser en princesse de la night ou seigneur des pailettes), ils ont posé leur matériel sur un coin du bar, à savoir un ordinateur, un sampler et un micro. S'en suit une heure de mix ponctués par des passages chantés avec grâce et surtout avec une assurance déroutante. Un vrai bonheur pour les oreilles, au sous-sol du Maria. Je me souviendrai longtemps de l'hystérie contenue et de la satisfaction palpable de l'assistance, électrisée par la voix sensuelle de la charmante Pola et le son des machines.
Leur premier EP est sorti sur le label Symbiont. À écouter sans modération, leur track "Your Way", dont voici la vidéo
Autre souvenir musical, un classique : le merveilleux remix ou plutôt reconstruction du morceau de Yann Tiersen par Jay Haze, entendu dans une des salles (la plus confinée) au Cookies Club à Berlin. Le seul club où les caissons de basses cernent les clubbers de façon menaçante, posés à même le sol. Leur puissance vous pénètre alors par les orteils, emportant vos jambes dans une folle désarticulation chorégraphique. Une sensation vraiment unique !
Troisième souvenir : celui d'une fin d'après-midi à traîner au HVV, street shop de sneakers, fringues et vinyles. Une heure et demi à fouiller les bacs avec la gueule de bois pour trouver une perle. L'an dernier, j'y ai trouvé mon vinyle de Solid Groove/Sbskrpt (We'll be fine), cette année rien de bien violent, si ce n'est une belle découverte : John Roberts. Je suis d'ailleurs repartie avec son LP "Glass Eights", une petite perle de tech-house deep qui apaise comme une bonne bouffée d'air marin en hiver.
Un vendredi soir au Ritter Butzke, un club que j'affectionne particulièrement pour la simple et bonne raison qu'il est en lui même un souvenir et une anecdote de mon été à Berlin. Assez confidentiel et paumé en plein milieu du quartier le plus festif de la ville, le Ritter Butzke comporte 3 salles. J'en connaissais une à ciel ouvert, bordée de gros cubes lumineux sur lesquels tous vos fantasmes d'escalades festives prenaient vie. Laissant de temps en temps place à de grosses flammes sorties de nulles part, contribuant à faire grimper la température ! J'ai donc eu la chance d'en découvrir les salles "d'hiver", et je n'en suis pas pour le moins déçue ! Aux platines, un duo de jeune Dj - Dürerstuben - dont le set m'a envoûté le temps de quelques Clubmate-vodka descendues avec le coeur serrée de nostalgie. Es war meine letzte Nacht in Berlin.
Le lendemain, je prenais un bus pour rejoindre Hambourg où m'attendais de pied ferme ma poupée de soeur. En boucle dans mon Ipod, ce son groovy à souhait. Toute la bande originale du jeu de racing Blur a été confié à Ninja Tune et à son écurie. Ce qui n'a pas échappé à Solid Groove, alias Switch, qui s'est empressé d'en faire une bombe qu'on écouterait bien au volant d'une grosse berline de circuit...
Enfin, depuis Hamburg, il fallait que je nourrisse mes tympans en consommant local. Kollectiv Turmstrasse m'a amplement rassasié et ça tombe bien, ils sont bel et bien hamburgeois jusqu'à l'os. Voici une de leur plus célèbre track, que je place très haut dans mon classement des chansons dont je ne me lasserai jamais !!
Sorti sur Connaisseur Recordings, leur dernier album "Rebellion Der Traümer" les éloigne un peu de la turbulence Tech-house des dancefloors pour les ramener à l'Ambiant et au beat pur et dur. Dernier tour de piste aussi pour moi avant de rejoindre mon "Heimat" = ma patrie : La France/
Écoutez bien ce morceau, il y a 2 curiosités... Ceux qui trouvent gagnent une denrée non périssable, souvenir de la capitale allemande
Dans quelques heures j'atterrirai à Berlin, my second home. C'est pourquoi ce petit morceau qui fut l'hymne de mon été 2010 à Berlin est totalement de rigueur ! Alors reste connecté(e) internaute astronaute, je te promet de poster pleins de trucs fous, comme des döners virtuels en 2D que tu pourras manger en léchant ton écran.
BIS DENN !
(ça veut dire " à bientôt", pfff, évidemment tout de suite on pense à une insulte, et non !! .. Qu'il me tarde de bredouiller du germain. C'est tellement poétique que je rigole toute seule après avoir prononcé une phrase d'un seul trait et ça marche systématiquement surtout quand je m'applique à prononcer les "ichhh" et les "h" aspirés. J'ai l'impression de maîtriser le langage martien un peu... )
Reebok Courtee Mid White, Aqua, E Green, Brass (traduction : Laiton, c'est à dire pas gold bling bling falsh, un doré pâle très doux au regard) Courent très vite & habillent d'un simple coup de lacet Ne marquent pas sur les terrains de badminton
Oulalala, j'adore ce petit morceau d'introduction. Il me met dans une forme olympique (en vue des jeux olympiques du clubbing, auxquels je suis inscrite dans la catégorie "endurance sur podium" et "saut de videurs").
Alors voilà ce qu'il a de beau à faire à BORDEAUX
New-wave/Funk/Disco
19h-22h30 // Jeudi 6 janvier
Apéro Vintage
New ! Les jeudis, vendredis et samedis, à l’heure de l’afterwork, dandys chics et femmes sophistiqués se retrouvent pour boire de bons cocktails à l’Azuli, au décor baroque et déjanté. Que s’y passe-t’il ? Des joyeux moments de partage et de détente, au son des musiques passées par le selector (Christophe Dupaix) qui n’est pas avare de perles funk, disco, rock ou Motown. Une ambiance sans prétention qui n’est pas sans rappeler l’époque où les bars étaient comme de vrais lieux de vie, ou même une seconde maison.
Azuli, Gratuit
Tech/House
6h-10h// Dimanche 9 janvier
MARIO K + Guest
Et oui, il y a une fête après la fête… Et c’est rue de la Faïencerie que cela se passe, à quelques pas du Bassin à Flots. On y croise aussi bien les habitués de la nuit bordelaise que des visiteurs occasionnels en quête d’expériences électroniques. Un point de rencontre nocturne testé et approuvé par ceux qui aiment faire la fête et conclure leur soirée en apothéose. Au Oloops, on a la sensation jouissive que la nuit nous appartient… Plus de crainte que les minutes filent sans qu’on les apprécie ! Bon à savoir : Le résident de l’after, Mario K invite un dimanche sur deux un dj local pour un ping pong tech-house à vous faire fusionner avec le dancefloor. Irrésistible !
Oloops, 5€
Tech/House
Samedi 15 janvier
00h-06h
JUST
2011 promet d’être un Grand Cru pour les amateurs de Tech-House. Leurs soirées ont désormais un lieu et un nom : les soirée Just, organisées au BT59 ! Le concept ? Un invité de renommé internationale et un line-up mettant en avant la crème de la scène techno locale. La 1ère édition accueille Danny Serrano (Get Physical/Viva Music), une des figures les plus en vue de la scène électronique espagnole. Accompagné par Finzy, Mario K et Yougo, on s’attend à une soirée des plus mémorables, où les minutes filent comme des secondes jusqu’au petit matin !
BT59, 10€
Yougo (Crédit photo : Pops Levicool)
+ AFTER Tech/house Dimanche matin @ OLOOPS avec la même équipe !
Electro
Samedi 22 janvier
00h-06h
WESC Opening ! DANGER (Live)
Pour célébrer l’ouverture de la boutique WESC, rien de tel qu’organiser une « petite » soirée au line-up à faire pâlir d’envie le reste de la France, en toute modestie bien sûr ! Encore ouvert pour un semestre, le 4 Sans accueille ce soir Danger, star incontesté du remix et maître du live ravageur. Déjà booké au prochain Garorock, le jeune Clarks (devenu grand !) assure le warm-up aux côtés de Leroy Washington et D-Fine. Le tout pour le prix d’un Bô-Bun. Grandiose !
4 Sans, 8euros
Electro
Samedi 29 janvier
MEETSHAKE PARTY
feat Mightyfools + Don Nola + Nils Jumpen + Clarks + Suburb Beat + A Kid + Faakz + Mr Ox + Lokaz + The Big Eel + Fetoo
Toujours en quête de nouveau concept et de nouveaux djs à inviter sur nos terres, Faakz fixe un nouveau rendez-vous aux fans d’électronique. Sous le principe d’un battle, les Dj locaux s’affronteront entre eux avant de laisser la place au duo hollandais Mightyfools. Cerise sur le mic : notons la présence de maîtres de cérémonies (Endé, Teelex et Bretelles Glamour) en charge des introductions verbales et des rimes vitaminées, histoire de faire monter la sauce, les décibels et la température. Before au 115 New York
4 Sans, 6€
& pendant ce temps, à 1710 kilomètres de là, dans la capitale germanique... Voici un second programme, à base de döner, minimale, club-mate et U-Bahn. Dress code : Moonboots & bonnet à poil d'ours. Les retardataires seront fouettés avec la Brand Bible du prochain Bread&Butter (800 pages en moyenne, couverture cartonnée cuir) et les absents pleureront sur les photos pixellisées prises via mon Blackberry qui va, comme chaque année, tenter un suicide du haut de la terrasse du Week end Club. Ben oui, je n'ai plus que 15 jours pour faire jouer l'assurance... Alors, je l'inclue dans mon pense-bête.
Voici que je vous recommande donc à BERLIN
Techno/minimale
Vendredi 14 janvier
CONNAISSEUR NIGHT
Line-up : Kollektiv Turmstrasse LIVE, Chymera & Alex Flitsch. Tous les trois signés sur le label Connaisseur Records. Du côté du Waterfloor, Robert Dietz (Cecille), Marc Schneider (Word & Sound) et Meat (Freebase).
L'originalité, avec les flops et les signatures de Tack, c’est que rien n’est jamais pareil. Alors que les grapheurs cherchent généralement à trouver et affirmer leur style, Tack, lui, vise à se renouveler en permanence. Les lettres de son nom sont sans cesse ré-inventées, comme une exploration typographique sans codes, ni frontières.
« Avant je détestais peindre seul. Depuis 2 ans, cela me plait de plus en plus… ». Réservé, presque timide, un soupçon de malice traverse son regard quand il parle de sa passion : déchirer les murs et laisser sa trace, une empreinte de son œuvre en 3D et quadrichromie.
Il commence par dessiner au spray sa typo noire : « du noir, toujours du noir, sinon cela ne fait pas fini.. ». Il peint son lettrage - T.A.C.K- et l’enjolive avant de lui créer une ambiance plus ou moins graphique. C’est souvent de l’improvisation, de l’instinct. Il dessine, « sketche », mais jamais dans l’optique de reproduire un dessin sur un mur... Poser sur un terrain reste spontané : « On est dans l’instant, des bombes, un mur, des potes… et de l’inspiration ».
Petit, il gribouillait des ronds jusqu’à noircir entièrement sa page. Cinq voyages dans le cosy panier à salades lui auront fait préférer le terrain au vandal et le light-graff aux flops noir et chrome. Son prochain voyage ? New York, berceau de la culture graffiti. Prochaine peinture ? Avec son crew à la caserne Niel ou au bassin à flots, du côté du cimetière des chats. Prochaine expo ? Dans la rue, à ciel ouvert ou ailleurs… À suivre.
« Les graffitis sont l’âme de notre ville, celle que le béton n’aura jamais… »
Kleid(er)- Deustch =vêtements, habits, sapes, fringues, guenilles, objets de tissus ou fibres synthétiques utilisés pour se protéger, se la péter ou respecter les conventions tribales et sociales.
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